Au confluent de la Garonne et de la Dordogne, une vague créée sur les fleuves, premier flot de la marée montante, s’avance sur un front de 3 000 mètres avant d’arriver à l’île Cazaux.
A cet endroit, l’embouchure du fleuve se rétrécit permettant ainsi de concentrer la force de la marée.
Une différence du vent et de la hauteur de l’eau s’établit dans les deux rivières et rompt l’équilibre.
Le courant tend à se rétablir de façon énergique créant le phénomène du Mascaret.
Il y avait beaucoup de monde pour cette fète du Mascaret et nous y étions.
Il y a deux Mascarets par jour soit 730 par an dont seulement une cinquantaine est remarquable.
Le Mascaret avance à une vitesse de 10 à 20 km/h (moins il y a de fond, plus il ralentit), la vague peut atteindre 1,36 mètres de hauteur mais n’est pas constante.
Au gré des changements du fond, la succession de vagues se déplace sur la largeur de la Dordogne et se creuse, s’aplatit, se bombe, déferle, bouillonne, disparaît, ressurgit, elle est en changement constant.
Tous les participants se préparent, avec planche de surf, paddle, kayak, jet-ski.
Lors des forts coefficients du mois de septembre, la municipalité ajoute un aspect festif et culturel au passage du Mascaret, qui rassemble entre 3000 et 4000 personnes sur le port de Saint Pardon, en organisant le Festivague.
Une banda et des concerts vont animer l’évènement jusque tard dans la soirée pour prolonger la fête et que chacun en garde un bon souvenir.
Lors de gros coefficients de marée, le passage du mascaret à Vayres est devenu un incontournable rendez-vous avec le « phénomène » qui remonte la Dordogne, poussant sur les premières vagues de nombreux surfeurs et kayakistes qu’une foule de « spectateurs » se presse d’admirer et d’applaudir, notamment au port de Saint Pardon.
Nous sommes tous le long de la Dordogne a attendre ce Mascaret
Mais si la puissance du mascaret impressionne toujours autant, les dommages qu’il cause sont énormes sur le pied des berges dont il accélère l’érosion, mettant en péril les habitations construites près de la rive, certaines au XVIIIème siècle.
Face à cette menace, de gros travaux de confortement des berges étaient devenus urgents.
Mais qu’il s’agisse de cours d’eau domaniaux ou non domaniaux, l’article 33 de la loi de 1807 toujours en vigueur, stipule que « la réalisation des travaux de protection contre les inondations est à la charge des propriétés protégées dans la proportion de leur intérêt aux travaux ».
C’est pourquoi les propriétaires riverains concernés se sont regroupés en ASA ( Association Syndicale Autorisée ) afin de pouvoir mettre en œuvre les travaux projetés sur plusieurs années.
A travers les hautes herbes devant nous, nous voyons le Mascaret, qui arrive.
La première haute vague arrive.
Le mascaret est un phénomène hydraulique se produisant dans certains estuaires.
Sous certaines conditions, la marée remonte le cours d'un fleuve et se heurte à ses eaux descendantes.
Cela crée un train de vagues, analogue à de la houle, qui constitue le Mascaret.
Il y ensuite superposition des ondes du mascaret, car la vitesse de propagation étant croissante au cours du temps, les dernières ondes rattrapent les premières.
Vu du ciel, à Saint Pardon
Cette image provient d'internet et ne m'appartient pas.
Si le propriétaire, souhaite que je la retire, je le ferais.
En attendant, merci.
Voilà, il arrive.
Tous sont en alignement, sur la vague, tout au moins, ceux qui ne l'on pas loupé.
Il y en a qui sont mème déguisé.
Bien sur en rouge les pompiers.
Le coéfficient de marée n'était pas exceptionnel, il était de 85, donc la vague atteignait .